Lorsque l’on parle de fresque et de décoration, on a souvent l’automatisme de penser à la peinture murale. Pourtant, il est tout à fait possible d’investir des surfaces originales. Des supports dont on aurait pas imaginé l’utilité et la qualité de rendu. Les escaliers en sont un bon exemple.
Un support original peu exploité
Certes tout comme pour l’anamorphose, il y a la contraintes technique. En effet, il faut faire correspondre le motif choisi d’un marche à l’autre. Mais en dehors de cet aspect, ce genre de projets sont tout à fait envisageable pour tout type de public ( on peut même imaginer – comme pour certains projets en Amérique du Sud- que cela fasse l’objet de grands ateliers avec des riverains pour colorer leur quartier).
Le continent Sud Américain semble être un terrain particulièrement propice à cette forme d’expression, sans doute vu la configuration des favelas et zones urbaines en hauteur qui proposent un grand nombres d’escaliers disponibles et prêts à être recouverts de couleurs de de peintures diverses. On est tentés de croire que dans cette région du monde, la fresque sur escaliers est très associée à une forme d’expression des habitants sur leur propre quartier, avec cette volonté récurrente d’apporter de la couleur.
Des possibilités infinies
Créativement tout est possible : l’affichage de portraits et décors, la peinture de fresques figuratives, de motifs et formes géométriques colorées ou même d’idées décalée comme de transformer un escalier en piano géant.
Une fois de plus, la peinture sur les surfaces verticales des escaliers sont un bel exemple de toutes les possibilités qu’offre la peinture In Situ (et donc la fresque sur escaliers), pour peu que l’on porte un regard attentif à l’environnement urbain qui nous entoure, et ses multiples possibilités créatives.
Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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