De passage à Rome, l’occasion était trop belle pour ne pas aller faire un tour au musée du Vatican. Evidemment, il nous a fallu combattre la chaleur écrasante italienne en plein mois d’août. En effet, atteindre les fresques du Vatican n’est pas une mince affaire. Surtout quand on tient aussi compte du fait que nous sommes des millions à vouloir le voir de nos yeux (6,6 millions en 2013).
Le Vatican : un lieu à part
Bien qu’il mesure moins d’un demi kilomètre carré, le Vatican et son immense musée ne passent pas inaperçu. Nous nous y sommes rendus en août 2016. Donc dans un contexte où l’Europe (et le monde) est confronté à une vague d’attentats terroristes à connotations plus ou moins religieuses. Le dispositif de sécurité était donc particulièrement développé pour contrôler les milliers de visiteurs souhaitant antre dans le lieu sacré. Nous nous sommes donc armés de patience et avons pu enfin entrer !
Des fresques jusqu’au moindre centimètre carré
L’étendue de la production est telle qu’on a le sentiment que le moindre espace mural est peint. Que ce soit sur les murs ou même au plafond, rares sont les murs vierges. De plus, il faut aussi tenir compte de la qualité des fresques qui sont peintes. En tant qu’artistes muralistes que nous sommes, on ne peut que s’incliner. En effet, nous plus que beaucoup d’autres avons conscience en les observant de l’investissement en temps, en vie et les qualité techniques qui ont du être nécessaire. Plusieurs vies ont certainement été vouées à la réalisation de ces magnifiques fresques.
Signalons aussi le travail sur les ornements qui accompagne les fresques qui est également d’une grande qualité.
Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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