A l’ère d’Instagram et de Pinterest, tout le monde a la possibilité d’accéder aux travaux d’artistes et d’illustrateurs de grande qualité. Alors qu’il y a encore quelques années cela était réservé à quelques privilégiés qui pouvaient accéder à des galeries et archives, aujourd’hui tout le monde a la possibilité de pouvoir s’inspirer de toutes sortes de création d’univers très différents les uns des autres et tout aussi qualitatifs pour nourrir leurs aspirations. Ainsi, nous nous retrouvons avec un nombre incalculable d’artistes avec une qualité technique très sophistiquée mais très peu d’entre eux ont un propos ou un discours et consistance.
L’époque où la forme prime sur le fond
En d’autres termes, nous sommes plus que jamais dans l’ère des artistes qui créent de la forme plus que du fond. Dans un pareil contexte artistique, les rares artistes qui sortent du lot et qui arrivent à transmettre des messages qui ont un véritable sont très importants et Gerhard Haderer fait partie de ceux-là.
Un regard sur la déshumanisation de notre monde
À travers différentes situations de nos sociétés actuelles, en particulier le mode de vie dans les grandes villes, son œil acéré arrive à cibler des situations, des émotions ou des contextes qui mettent en relief les grandes disparités et le peu d’humanité que l’on peut constater dans notre monde moderne. Un monde où nous sommes tous retranchés sur nous-mêmes, enfermés par notre téléphone portable et où il y a très peu de place pour l’échange et l’enchantement.
Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
>>> SUIVEZ-MOI SUR INSTAGRAM !