Si vous êtes un addict des concerts underground, scènes ouvertes confidentielles et autres associations ecologico-altermondialistes, vous savez certainement que les grandes capitales du monde « développé » regorgent de lieux abandonnés recyclés en espaces associatifs et/ou culturels. Nous sommes sommes récemment fait la remarque que le graffiti y est très largement présent. C’est même presque à cet élément visuel que l’on reconnaît ce type de structures : des locaux parfaitement « propres » donneraient l’impression d’une structure « institutionnelle » tandis que des locaux (intérieurs et extérieurs) saturés de graffitis donnera immédiatement le ton et l’image d’une entité libérée voire transgressive.

Parfois un peu « trop »

On a même l’impression que dans un certain nombre de cas, les occupants ont tendance à « surjouer » un peu la carte du graffiti et des messages sur Les murs pour justement créer (ou entretenir) cet état d’esprit. Mais pour nous, observateurs avisés et habitués des graffitis dans les espaces abandonnés et les friches, il est assez aisé de savoir au premier coup d’œil si l’on a affaire à des professionnels, des débutants ou des inscriptions de messages politiques.

Ces habillages qui frôlent parfois le chaos visuel peuvent être pour certains très anxiogènes mais pour nous qui évoluons depuis toujours au sein de ces curieuses tapisseries c’est presque réconfortant. Quand on se promène quelque part et que l’on aperçoit sur un mur ce type de saturation, notre œil est « appelé » par un potentiel espace de travail.

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Espace alternatif Parisien

 

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Rue « Euh… » à Paris

Artiste, Hakim Idriss, fondateur, auteur,

Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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