Nous ne sommes pas dans une période où le graffiti sur les toits de Paris est particulièrement actif et dynamique mais il est encore bien présent dans certains quartier de la ville et nous avons pensé qu’il serait intéressant d’en parler ici. Notamment si vous êtes un usager des lignes de métro qui ont une parcelle aérienne (comme les lignes 2 et 10 par exemple), vos rétines auront du mal à être épargnées par l’abondance multicolore des graffitis sur les toits de Paris. Car ils sont là pour ça, pour vous. Parce que le métro passe juste devant et que vous n’aurez aucunes chances de le louper.
Alors, bien sûr, niveau qualité, il y a « à boire et à manger » et tout ne se vaut pas. Mais fort heureusement, il y a des belles surprises qui sont encore présentes, comme par exemple certaines pièces de l’artiste Horfée aux influence de bandes dessinées belges au trait si particulier.
Les artistes acrobates des toits de Paris
On a parfois tendance à oublier que bien souvent les artistes se sont exposés à des risques importants pour pouvoir réaliser ces oeuvres ou même pour pouvoir accéder à ces surfaces à prix d’or. Le graffiti est en ce sens l’un des rares (si ce n’est le seul ) courant artistique ou encore aujourd’hui, de jeunes (et moins jeunes) artistes risquent leur vie pour pratiquer leur art. Par passion, par défi, par recherche d’adrénaline ou même sans aucune démarche en particulier, ils escaladent des immeubles (on auraient aussi pû vous parler des Pichaçaos brésiliens), flirtent avec le 3ème rail du métro uniquement dans le but de pratiquer leur art. C’est quand même pas mal non ?
Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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