Peut-on vivre du graffiti ?
Une question revient souvent lorsque nous rencontrons de jeunes (et moins jeunes ) gens : peut-on vivre du graffiti ?
Nous vivons une période de crise plus que tendue dans le monde du travail. D’ailleurs, beaucoup de salariés s’estiment déjà bien contents d’avoir un emploi. Par conséquent, espérer vivre de ce type d’activité peut paraître bien imprudent voire un peu fou. Répondre « au contraire, c’est très facile ! » Serait tout simplement faux.
De nombreux artistes tentent de faire bonne figure, renvoyant l’image d’une situation financièrement confortable mais la plupart du temps, la situation est toute autre et bien rares sont ceux qui parviennent à en vivre correctement. Cependant, c’est encore possible pour peu d’avoir la tête sur les épaules et de mettre tout en œuvre pour y arriver.
Assurer ses arrières
L’une des possibilités les plus courantes et raisonnables est de conjuguer deux activités. L’une étant « alimentaire » (et pas forcément liée à de la création pûre, elle peut être en mi-temps et sert à se mettre à l’abris du besoin et assurer les charges minimales. L’autre partie du temps en revanche est à 100% à l’activité créative. Ce temps est très précieux et c’est sur sa « rentabilité » que tout va se jouer. Évidemment on peut aussi choisir de se consacrer à 100% à l’artistique mais il faudra gérer sa trésorerie avec beaucoup de prudence (certaines périodes étants bien plus « sèches » que d’autres) et être prêts à faire (comme dans tout métier ), des concessions.
Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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