Les liaisons et passerelles entre graffiti et tatoueurs sont nombreuses. Déjà cela s’explique par leurs origines. En effet, bien avant la hype Street Art et que le tattoo ne soient plébiscités par la jeunesse branchée, ces disciplines étaient souvent pratiquées par des marginaux. D’ailleurs, être tatoué ou faire des graffitis dans la rue était associé dans l’imaginaire collectif à une forme de délinquance.
Les pionniers new yorkais sont tatoueurs
Plusieurs grandes figures du graffiti sont devenus des tatoueurs reconnus. Principalement des américains de New York comme Seen et Ces, mais aussi Mr Cartoon de Los Angeles pour ne citer qu’eux. D’ailleurs, quand on y pense la filiation est assez naturelle. En effet, le graffiti est à la base pratiqué par des « marginaux » tout comme l’usage des tatouages avant notre époque. D’autre part, le tattoo permet aux graffiti artistes de continuer à dessiner et s’exprimer. Et ce tout en leur permettant de vivre de leur art.
Etre tatoué, c’est cool et c’est branché
Autre parallèle intéressant. Tout comme le graffiti, avant le tatouage étant un monde « à part ». Un monde un peu secret et réservé aux aficionados. Aujourd’hui, tout comme le graffiti et la vague « street art », le tatouage est devenue « main stream » et plébiscité par tout ceux qui veulent avoir l’air « cools »
La France n’est pas en reste avec des tattoo artistes comme Sane2 (fondateur de aero.fr) , Fuzi, Dashe et Keyone (qui ont collaboré un temps chez Migoii ).
Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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