Il y a des illustrateurs dont vous entendez vaguement parler pendant des années et des années. Son talent et sa présence fait qu’il faisait partie de mon patrimoine visuel. D’ailleurs, sans que je ne sois capable de mettre un nom sur l’artiste, je connaissais Rockin Jelly Bean. Un jour je mets enfin un nom sur sur cette fameuse griffe. Et google images aidant, je me prends un avalanche de productions du bonhomme. Des créations toutes plus surprenantes les unes que les autres.
Le phénomène Rockin Jelly Bean
Il faut dire que le bonhomme a de quoi impressionner. En effet, à une époque où de nombreux illustrateur se livrent à « l’art de la Pin Up », les siennes ne laissent pas indifférentes. Elles sont pulpeuses, trash voire pornographiques. Les attitudes sont très fortes et sa maîtrise de l’anatomie féminine est stupéfiante.
Un graphisme monstrueusement efficace
Ce qui nous a frappé et poussé à écrire un article sur cet artiste est un paramètres bien particulier. En effet, il s’agit de l’équilibre entre les personnages et les typographies. D’ailleurs, ces dernières sont souvent très dynamiques. Un art du titrage et une dynamique de la lettre dont on peut aisément trouver des filiations avec l’art du graffiti.
Il faut aussi signaler l’aspect colorimétrie des illustrations. Sanguines et très impactantes, des couleurs primaires comme le rouge et le jaune reviennent souvent.
Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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