De belles images de maroquinerie
Faire de belles peintures et de grandes fresques murales est une chose… Avoir des photographies à la hauteur de la qualité de ces créations en est une autre. Plus le temps passe, plus on exigeant, plus on se spécialise. Puis on a besoin de montrer son travail à ses interlocuteurs. A cet instant, la qualité des images que l’on fourni est fondamentale (surtout lorsqu’il s’agit de maroquinerie). C’est le seul témoin des oeuvres éphémères que l’on a pu peindre. Ou des objets qui ne sont pas disponibles immédiatement.
De nombreuses pièces de maroquinerie (de MontBlanc et Céline Lefébure) ont été personnalisées à la main cette année 2016. Il était important pour nous de conserver une trace photographique de toutes ces créations et nous êtions activement à la recherche d’un studio photo à Paris (ou en Île-de-France) où nous avions la possibilité de nous installer quelques heures pour prendre en photo ces objets délicats : opération Maroquinerie shooting.
Studio Photogramme
Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous avons trouvé notre bonheur ! Non seulement en terme de configuration de l’espace, mais aussi en terme d’originalité du lieu. En effet, ce studio (situé du côté de Levallois) dispose d’un plateau cyclo classique, mais également d’un plateau béton ce qui correspond plutôt bien à l’état d’esprit du shooting urbain que l’on souhaitait faire avec nos pièces de maroquinerie. Un élément important mérite d’être précisé, et il est très important. Donc, nous avons bénéficié de l’expérience, l’écoute, le professionnalisme de Frédéric. Présent dans les locaux, il a su nous conseiller et nous épauler brillamment dans cet exercice photographique qui n’est pas vraiment notre terrain de jeu traditionnel. Nous avons effectué notre prise de vue avec un Nikon D800 et un objectif macro Nikon AF-S Micro NIKKOR 60mm f/2.8G ED.
Des mannequins capricieux
Ils n’en ont pas l’air comme ça, mais les pochettes et sacs que nous avions à photographier ne sont pas des objets si faciles. En effet, Il faut constamment veiller à les manipuler avec précautions. On évite ainsi qu’il y ait des traces et des déformations. D’autres part, les traces de doigts peuvent assez facilement être repérables sur des supports de cuir, ce qui peut compliquer certaines manipulations. Notre seule vraie erreur dans ce projet a été de prévoir uniquement cinq heures de shooting alors qu’il aurait fallu en prévoir beaucoup plus (toute la journée) pour obtenir réellement l’ensemble des visuels que nous souhaitions avoir et surtout dans un rythme plus relax : À charge de revanche !
Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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