Si on vous dit qu’il y a partout dans nos rues de bien curieux objets, des sortes de sculptures très hautes et qui atteignent plusieurs dizaines de mètres. Il y en a des dizaines de milliers et font tellement partie du paysage que leurs propriétés esthétiques ont tendance à « disparaître » pour devenir uniquement des objets fonctionnels (ce qu’elles sont a la base. Vous l’aurez peut-être deviné, nous faisons référence aux feux de circulation, dont le passage inexorable du vert au rouge rythme la circulation de nos villes.
M’enfin où voulez-vous en venir ?
Un peut à la manière des boîtes postales dont certains artiste ont fait de leur détournement la spécialité, les feux de circulations peuvent également se transformer en véritable oeuvres d’art, qui n’ont absolument rien à envier à certainement sculptures d’art contemporain exposées de nos jour en galerie. On en veut pour exemple toute une série de feux situés dans le centre de Paris, que toute une série de péripéties ont transformer pour les faire ressembler à des sculptures étranges et futuristes. Au départ, ils ont dû être confrontés au même sort que tous les autres : des stickers (ah oui, on adore les stickers !), des affiches, quelques tags, des détournements amusants pour les plus chanceux…
Puis il y a dû y avoir un problème technique et le spectacle a véritablement commencé.
De la réalité à la science fiction.
Pour une raison que l’on ignore, des parties ont été ouvertes, bricolées grossièrement. Puis recouvertes de scotchs oranges tels des bandages rafistolés dans l’urgence sur un champ de bataille. Sans doute pour protéger des fils électriques, des tubes en plastique ont été rajoutés au tout, défigurant totalement l’esthétique initiale de ce mobilier à l’origine typiquement parisien. On obtient une série de grandes structures dignes des plus grands chef d’oeuvre de science-fiction.
Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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